Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre activité de M&A ? 

Suite à mon travail durant 8 ans dans un holding financier belge (Cobepa) comme investisseur avec des prises de participations dans des sociétés côtés et non côtés en bourse, j’ai opté pour le métier d’intermédiaire en fusions et acquisitions que j’exerce maintenant depuis 35 ans.

  • Ecouter le parcours parfois flamboyant des entrepreneurs et les guider en toute confidentialité à travers leur souci de succession entrepreneuriale et de pérennité d’entreprise est fascinant et enrichissant.
  • Assister les sociétés d’investissement (Private Equity) à cibler de belles niches et obtenir un contact privilégié par le biais de mon networking est tellement satisfaisant.
  • Accompagner de jeunes investisseurs motivés afin de dénicher une opportunité adéquate me procure également une grande satisfaction.

Comment conciliez-vous les responsabilités de Président de la CCFBL avec celles de gérant de Tramanco ? 

La plus grande responsabilité d’un président de la Chambre est à mes yeux d’assurer la pérennité de celle-ci.

Pour y parvenir il faut enthousiasmer les membres et fidéliser leur adhésion, leur offrir un service efficace et un programme d’évènements intéressant.

Pour la CCFBL je peux reposer sur le soutien d’une équipe efficace et d’un conseil d’administration exceptionnel.

Ma profession chez Tramanco se base sur l’empathie, l’écoute, la créativité et le networking.

Repérer la solution adéquate tout en évitant jalousie ou frustration parmi les parties concernées est l’objectif perpétuel d’un bon conseiller. 

Je tends à concilier ses valeurs aussi bien chez Tramanco que dans le cadre de la CCFBL.

 Quel défi majeur avez-vous rencontré dans votre carrière, et comment cela a-t-il influencé ce qui vous anime au quotidien ? 

Je suis issu d’une famille d’industriels (mon père fabriquait du fil à coudre) et la fibre d’entrepreneur me titille.

J’ai à plusieurs reprises été charmé par un dossier d’une entreprise que j’aurais aimée reprendre moi-même.

Par ailleurs, nombreux sont les dirigeants qui m’ont sollicité pour devenir administrateur indépendant au sein du conseil d’administration de leur société.

J’ai résisté à la tentation de ces défis car ils allaient à l’encontre de la déontologie du métier de M&A, il est essentiel d’exclure les plausibles conflits d’intérêt.

Mon quotidien est animé par le besoin d’aider mes contacts à prendre les bonnes décisions, pour autant qu’ils soient à l’écoute car je dois parfois plaider à l’encontre d’égos et de caractères 😉

Qui sait que je pourrais me rendre davantage utile à l’âge de la pension, cela me passionnerait de partager mon large réseau relationnel et ajouter de la valeur par ma riche expérience.